mercredi 30 mai 2012

Insomnie du jour (ou de la nuit c'est la magie des fuseaux horaires) "bonjoir"!

Toujours de mauvaise foi*, en pleine insomnie, faut que je rejette la faute sur quelqu'un... +Hawke Kirkwall merci! Maintenant je cogite ("donc je suis"... surtout fatiguée) sur la nature de la pensée scientifique et les fondements de l'expérimentation... Bon, ben ça méritera un blabla. En attendant, y'en a qui ont des idées bibliographiques pour augmenter celle que je lui passerais?

* Ta gu*** Tonton Kant!

mardi 29 mai 2012

Découverte de l'impro avec les Improspectus


La semaine commence avec un "bref" retour sur ce long week-end. Mélie a quitté ces pantoufles et le Chéri d'Amour qui va avec pour faire quelques petites escapades franchement agréables.



Tout a commencé vendredi soir, j'avais promis à mon Loulou d'être à l'heure, mais la force démoniaque de Diablo III me retint jusqu'au dernier moment... J'ai quand même réussi à me préparer en deux/deux. De toute manière, comme disait la sagesse universelle de feu mon Papi; "on ne fait pas un cheval de course d'un mulet..." et comme faut souffrir pour être belle et que je m'aime assez pour pas me vouloir du mal, me suis contenté de me coiffer. Donc, nous n'étions pas trop en retard... mais c'était sans compter sur le vide intersidéral qu'abrite ma caboche et on a dû revenir sur nos pas pour que je prenne mon téléphone savamment oublié à côté de mon clavier et ma souris encore toute fumante des exploits réalisés quelques minutes auparavant (comme je te l'ai défoncée cette put*** de Maghda...). Ce retard n'est pas uniquement de ma faute, la dernière sortie s'étant close sur le drame de la sacoche perdue et du portable sans batterie (tu vas en entendre longtemps parler de ça mon Loulou!), il valait mieux que moi j'ai mon outil de communication à portée de main, je suis pas très douée en télépathie, mieux vaut prévenir que guérir! (Oui tonton Kant, rejeter la faute de notre retard sur les épaules de Nicoco et ne pas assumer mon incapacité à être ponctuelle est un acte de mauvaise foi... mais moi je suis pas comme toi* tonton...)



Nous sommes enfin arrivés en ville et nous rejoignîmes nos deux amis en bas de chez eux pour aller à pied voir les Improspectus à la maison pour tous Voltaire.  La soirée s’annonçait bien, nous avons réussi à arriver à l’heure (une fois n’est pas coutume…) pas de travaux, pas de problèmes d’orientation, pas de faille spatio-temporelle qui fit avancer les aiguilles plus vite que prévu, et même que Lolo (comme Loulou l’a si bien nommé) mangeait des carottes…

Pourquoi est-ce un bon présage qu’un mec bouffe des carottes ? Il faut que je dise qui sont les deux amis qui nous ont conviés à cette soirée. Elle, on l’appelle Tsubaki avec Chéri d’Amour, comme dans Soul Eater, elle est la douceur et la gentillesse incarnée et passe son temps à s’excuser pour son partenaire, ici son compagnon en l’occurrence. Lui… ben, c’est un peu le contraire vous vous en doutez, comme on dit les contraires s’attirent, car ce champion international toutes catégories de « ralage » en bonne et due forme devrait se faire greffer un perfu’ de carottes, à ce qu'il paraît ça rend aimable. Puissance magique insoupçonnée des carottes ou humeur jusqu’alors inconnue de Lolo, il a fait preuve d’une presque normalité (faut pas pousser mémé… non faut pas la pousser), ou alors sont-ce les joyeux drilles des Improspectus qui rendirent « la bête » plus douce** ?



Arrivés à la Maison pour tous Voltaire de Montpellier, nous avons découvert avec bonheur Loulou et moi, qu’il y avait une buvette, enfin, surtout moi, ce soir-là, c’est pas moi qui conduisais ! (BOIRE OU CONDUIRE IL FAUT CHOISIR !). Des petits papiers circulaient, les gens buvaient et babillaient dans la bonne humeur en attendant que ça démarre et l’ambiance amicale et chaleureuse était fichtrement communicative (et l’alcool n’y est pour rien, vous pouvez y aller et vous contenter de consommer un soda, l’effet sera le même).



Ces fameux petits papiers ne sont aucunement des billets doux entre amants secrets, ni un système discret d’échanges d’informations qui doivent échapper à Big Brother… Non, ces petits papiers sont une invitation à participer activement au spectacle. C’est de l’improvisation, mais on n’improvise pas sur rien, c’est donc aux spectateurs de jeter dans un chapeau (un saladier en fait), un petit blabla pour donner matière à  improviser.  On nous a fait rentrer, nous sommes docilement allés nous installer et ça a enfin commencé.



Avant de dire quoi que ce soit de plus, faut que je dise deux choses. La première, c’est que c’est la première fois depuis sept ans que je ne me suis pas terrée chez moi un 25 mai, j’ai plutôt l’habitude de consacrer ma soirée à penser à mon papa qui nous a quittés ce jour-là. La deuxième, c’est que le théâtre pour moi, c’est un travail littéraire de longue haleine, où le mot est choisi, travaillé, élu parmi les autres mots de la langue française pour que chaque élément vienne en sublimer le texte, ravir l’ouï et chambouler l’âme (technique que, vous l’aurez compris, je n’applique pas à mes textes, mais je suis pas une artiste, je suis une œuvre d’art !). Improviser avec des mots me semblait peu concevable, même si mes jeunes années de danseuse m’ont conduite à pratiquer la danse contact improvisation et à pratiquer régulièrement l’impro qui faisait parti des épreuves finales pour mon bac spe danse. J’avais un peu peur, j’avoue, que l’on écorche cette langue française qui me fait vibrer. Comme l’a écrit Pascal Quignard, « trouver le mot, c’est éjaculer soudain » et du jaillissement _ au sens figuré, nous sommes tous ressortis aussi propres que ce que nous étions rentrés_ il y en a eu et les Improspectus illustrèrent avec brio les propos de l'auteur « les mots que l’on prononce ne sont pas les mots qu’on écrit. Autre syntaxe, autre monde ». Car nous sommes rentrés dans un autre monde, un monde dans lequel mon papa aurait adoré rentrer, un monde qui met à rude épreuve vos zygomatiques, tendus, qui ouvrent un large sourire d’une oreille à l’autre de votre visage, si vous avez bien deux oreilles, et qui vous fera vous presser aux toilettes***.  On rit autant que ce qu’on admire la capacité à rebondir sur les images les plus cocasses et absurdes de la folie que certains spectateurs ont déversée sur leurs petits papiers. Et tout cela, sans nous faire saigner les oreilles, les langues des Improspectus jonglent avec le français sans irriter nos tympans, ni nous faire dresser les cheveux sur la tête (je m’étais coiffée pour une fois voulais garder le semblant de coiffage que j'avais en arrivant…).  Vous me direz, « c’est bien beau de nous raconter ta vie sans intérêt, mais faut en dire plus sur le spectacle », et j’y viens.



Il y a cette histoire de petits papiers qui donnent aux acteurs le sujet à habiter le temps d’une impro. Il y a un arbitre _ un peu sadique_ qui donne des ordres pas franchement évidents pour le plus grand bonheur des spectateurs et qui sort son carton rouge de temps en temps pour corser un peu l’affaire et rendre le jeu moins évident (citer des marques, faire des vers…) et qui, chronomètre dans une main et porte-document dans une autre, orchestre comme un chef les zozo qui transpirent sur scène. Il y a les acteurs qui font vivre des histoires ubuesques et absurdes. Il y a des spectateurs qui rient**** et qui applaudissent. Il y a de la musique, du rythme pendant et entre les petites scènes. Et comme disait Trenet ***** « Y’a de la joie… »



Faire un Vaudeville avec une histoire de cloche ; voir le dvd du blockbuster ougandais « Le trésor perdu de la botte boueuse » avec un lecteur dézingué qui nous fait voir la scène première, la scène finale et la scène romantique dans un ordre déjanté ; une scène matinale de vie de famille qui nous fait découvrir une maman franchement cuitée et la dégustation d’une soupe faite par une mère ayant apparemment les mêmes talents culinaires que moi ; voilà un petit échantillon de ce qu’on a vu ce vendredi.  



Conclusion, j’ai passé une excellente soirée grâce aux Improspectus, même si ce n’était pas gagné, et je ne peux que vous inviter à aller voir qui ils sont (en cliquant sur l'image vous arriverez comme par magie sur leur site), vous les trouverez aussi sur facebook, twitter (mais pas google+, mais personne n'est parfait). Et si vous êtes dans la région de Montpellier lors de leurs dates (vous pouvez les voir ici) ou que vous êtes à Toulouse demain (le 30 mai) , et que vous avez envie de passer une soirée sympa, n’hésitez pas.



La soirée ne s’est pas terminée là, nous sommes allés, Loulou, Tsubaki, Lolo et des amis à Tsubaki, continuer la soirée à l’Irish Tavern où nous avons là encore bien bu (je généralise, mais c’est juste pour pas passer pour l’unique poivrote de la soirée…).  En tout cas, c’était une soirée géniale et si mon ébriété m’a transformée comme toujours en grosse « Relou » comme on dit, je présente humblement mes excuses à ceux qui ont été obligés de me supporter.



Le lendemain matin, comme tous les lendemains de cuite, j’avais l’impression qu’on avait badigeonné d’Algo Flash l’intérieur de mon crâne aidant à la pousse intra crânienne de mes cheveux… La journée à donc été consacrée à Diablo III (pas le meilleur remède contre le mal de tronche en fait) et la soirée à un petit repas pépère, grillades et copains à la maison (la vie dans le sud est géniale !), mais sans alcool pour moi.



Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas trop fan de sport et que seuls le rugby et la boxe thaï trouvent grâce à mes yeux. Mais dimanche, je suis allée à l’Arena (faudra que je parle plus amplement de ce lieu quand même) voir des garçons (pour certains fort charmants…) faire des trucs de folie avec des anneaux et des barres et d’autres « meubles » bizarres… C’est quand même dingue ce que les gymnastes sont capables de faire avec leur corps et si je m’endors automatiquement en regardant à la télévision ce genre de compétition, j’avoue que j’ai bien aimé et que c’est quand même mieux en vrai, merci Miss pour les places :) !!!



Lundi a été consacré à un peu de Diablo III (je peux pas résister, c’est plus fort que moi) et une après-midi lecture. Mais pour ça, je blablaterai plus tard sur mes dernières escapades littéraires, un petit article est en préparation.   



Nota [pas] bene:

* On dit que Kant était si ponctuel que lorsqu'il sortait pour faire sa promenade quotidienne, toujours à heure fixe, les gens réglaient leur montre (Z'aveaient pas de montre Flic-flac à l'époque?)

** Je force le trait du Lolo, mais je l'aime bien quand même et ça peut même être agréable d'être en sa compagnie quand il nous tape pas ou qu'il nous insulte pas...

*** Mention spéciale pour les toilettes de la Maison pour Tous, enfin celles pour hommes... Les toilettes publiques, c'est ma hantise. 1/ Je suis une fille et elles sont toujours bondées et quand il y a des pissotières dans celles des hommes, je peux pas aller chez eux et 2/ J'ai peur des méchantes bactéries.

**** +1 pour celui qui riait derrière nous, je ne dirais plus jamais rien (ou pas) à Nicoco quand il rigole...

***** Vive Charles Trenet, narbonnaise, je ne peux qu'aimer ce chanteur qui avait très bon goût. L'artiste s'est un jour penché sur mon berceau et a dit à ma maman que j'étais un très joli bébé. Par contre, il m'a pas soufflé dessus, je chante comme un casserole....

jeudi 24 mai 2012

Femme ! Femme ! Femme !



Révisions du jour bonjour ! Aujourd’hui je me suis penchée sur la place de la femme dans la littérature. Quand on me connait, on se demande qu’est-ce qui peut bien me pousser à faire des recherches sur la place de la femme dans la littérature, moi qui suis effectivement un être humain qui est censé appartenir au genre féminin, mais qui n’en a jamais eu ni les formes, ni les atours, ni les attitudes. C’est peut-être parce que la femme m’intrigue autant que ce que l’homme m’intrigue et que j’aimerais un jour être comme ces héroïnes rencontrés dans les livres, comme ces femmes célèbres qui ont marqué l’histoire, comme ces femmes de la vie de tous les jours qui éclaboussent de leur beauté les passants et font se retourner sur elles les regards alors que je suis plutôt un gnome de l’ombre. Aujourd’hui j’assume pleinement mon statut de gnome asexué, beau surnom donné par une meilleure amie qui a l’œil et qui me colle autant à la peau que celui de lutin depuis mes années de collège. Bien que je m’accommode parfaitement de cet état de fait, je reste fascinée par la condition féminine dans la littérature et tant qu’on peut allier l’utile à l’agréable, j’ai orienté mes recherches et mes révisions du jour sur le sujet.

Avant de faire un petit topo de mes révisions du jour, je tiens à préciser une chose. Je ne suis pas féministe et suis même contre ce mouvement. Si je suis parfois choquée de la violence qu’on peut faire aux femmes, ce n’est pas une question de genre masculin ou féminin, c’est une question humaine. Je préfère travailler à être humaniste et récuser la violence faite à l’humanité en général. Et puis en toute sincérité, comme dans beaucoup d’idéaux, il faut avouer que certaines tombent dans l’extrémisme et l’extrémisme est une chose qui me fait peur de manière générale (oui, je sais que je vis un peu dans le monde des bisounours, mais j’assume ma mièvrerie et je clame haut et fort qu’il faut s’aimer tous les uns les autres sans condition !)

À défaut de vouloir être féministe, j’aurais aimé, donc être une femme, mais quelle femme alors ! Une des ses femmes qui hantent la littérature et les arts, une de ses femmes qu’on ne voit que dans les livres, une de ses femmes, si elles existent vraiment (mais pour ça faut demander à Fox, je suis sûre que la vérité est ailleurs…), qui marchent dans la rue et font vibrer tous les cœurs et attirent la convoitise de tous lorsqu’elles marchent dans la rue. Que neni, je ne serais jamais ainsi. Mais à défaut de l’être _ et j’ai presque voulu un certain temps me rabaisser à lire des magazines féminins sur lesquels on peut souvent voir apparaître les alléchantes recettes pour être des séductrices de compet’_ j’ai voulu faire quelques recherches sur la femme.

Si le sujet venait à vous intéresser, allez donc voir cette page, j’y ai déversé tout mon blabla sur le sujet.

mardi 22 mai 2012

Des étoiles pour Martin


Aujourd’hui, je vais vous parler d’un petit bout de chou pour qui mon tatoueur et un autre shop ont décidé de mener une action. Il m’a rappelé un petit ange que nous avons gardé le temps d’un été. Il s’appelait T., sa naissance à lui aussi ne s’était pas passée sans encombre, à peine né, son petit cœur s’était arrêté et la réanimation tardive avait entraîné des séquelles irréversibles. Ma mère était assistante familiale à l’époque et le laisser partir lorsque son accueil a pris fin a été un vrai crève-cœur. Les vacances se terminaient et il lui fallait retourner dans son centre de rééducation et l’enfant dont il avait pris la place allait lui aussi revenir de vacances, l’école allait bientôt reprendre.

Je me souviens de tous mes petits frères et petites sœurs, je reste très proche de certains et je les ai tous aimés et accueillis dans mon cœur comme des membres à part entière de cette famille. Lorsqu’on est famille d’accueil, on est avant tout une famille au sein de laquelle des liens et des souvenirs magnifiques prennent naissance. Parmi ces prodigieux souvenirs, les sourires de T. figurent parmi les plus beaux. Ce petit être adorable avait de magnifiques yeux noirs, lumineux et rieurs dotés d’interminables cils et on ne se lassait pas de regarder une âme pure et adorable par les fenêtres géantes de ce regard de biche. On nous l’avait présenté comme étant incapable de comprendre ce qu’on lui disait, comme ne pouvant pas communiquer. Il ne parlait pas, son petit corps enfermé dans la carapace de la coquille indispensable à son maintien ne pouvait se mouvoir et boire comme manger étaient des actions difficiles pour lui. Mais si vous aviez vu son sourire. Un sourire radieux, magique, angélique qui ne pouvait laisser de marbre qui que ce soit et dont la candeur ne pouvait être que d’essence divine. Lorsqu’il nous était permis d’établir un contact visuel avec cet être sans défense et qu’il nous adressait ses sourires, nous sentions alors un torrent d’amour nous emplir. « Dans l'accès au visage, il y a certainement aussi un accès à l'idée de Dieu », c’est avec le petit T. que j’ai pu faire la plus vive expérience du Visage tel que l’entend Lévinas.

Parce que le souvenir du petit T. perdure en moi et parce que j’ai été touchée par le combat que les parents d’un petit loulou adorable mènent et parce que leur association mérite une large audience, j’avais envie d’apporter ma pierre à l’édifice.  

Ce petit loulou s’appelle Martin et il souffre d’une paralysie cérébrale suite à un AVC hémorragique. Sa vie s’organise autour des séances de rééducation, de kiné, d’ergothérapie et ses parents ont décidé de fonder une association pour récolter des fonds. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet, ses parents en parlent bien mieux que moi et je vous invite à aller voir leur page facebook.



Vous imaginez bien que je ne parle de Martin et son petit monde pour rien. Ce petit bonhomme qui affiche ses grands sourires un peu partout sur la toile a encore besoin d’aide et ses parents aimeraient pouvoir aider d’autres enfants. Mais comme toutes associations, Le Monde de Martin à besoin du soutien de personnes qui ont du cœur. Et parmi ces personnes qui ont « un cœur GROS comme ça », Auré, Ben et Mika, les trois loulous qui hantent le shop où mes amis et moi allons nous faire sublimer (et dont je vous ai déjà parlé ici et là), ont décidé d’aider cette association. Mais si personne ne veux participer, leur élan de générosité ne profitera pas au petit Martin.

Aux Zombies tatoués à Etaples, a eu une belle idée. On demande souvent des étoiles aux tatoueurs et il a proposé de faire parler l’encre de son cœur, pour chaque étoile tatouée un pourcentage ou la totalité du prix à l’association. All in Tattoo à St Gely du Fesc suit le mouvement et dès 12 personnes inscrites, l’opération est lancée.

Si vous ressentez un besoin d’encre et que vous voulez faire parler votre cœur et offrir des étoiles à Martin, n’hésitez pas et courez chez l’un de ses deux tatoueurs. Parez votre peau et votre âme de magnifiques étoiles et apportez votre pierre à l’édifice. Et si des étoiles sur la peau ne vous tente pas, vou pouvez toujours contacter l'association et faire un don.

dimanche 20 mai 2012

Erreur37, 33, 30003... Serveurs Diablo III qui merdent et retour forcé à la vraie vie


Erreur 37, 33, 3003… Cet après-midi le ciel aura décidé de rendre une vie sociale aux joueurs de Diablo III. Quoi que, rester devant son pc à scruter l’éventuelle possibilité de se connecter à nouveau, je sais pas si j’ai renoué avec la vie en société en restant plantée là, mais à me faire chier.

Eh oui ! Mamour est un homme extraordinaire (ou extraordinairement con, je ne sais pas…), me voyant pleurer et baver devant la sortie de ce jeu que j’attends comme le Messie depuis une dizaine d’années, me voyant malheureuse le compte en banque à sec et ne pouvant me procurer ce Saint-Graal, me voyant en fait au bord du suicide, Chéri d’Amour m’a fait le plus beau des cadeaux. Non, pas un bébé (quoique c’est la seule chose qui aurait pu me consoler ceci dit si je n’avais pu l’avoir… à bon entendeur… Salut !) mais Diablo III ! Mamour a eu du flair, comme toujours quand il s’agit de me faire un cadeau, mais là, mon cher et tendre s’est tout d’un coup transformé en super héros, plus beau, plus fort, plus grand, plus extraordinaire, plus, plus, plus que tous les héros à la mord moi le pif qui courent dans toutes les productions humaines du monde. Mamour m’a fait LE cadeau qu’il fallait me faire pour raviver éternellement la flamme de l’amour… ou presque.

Si le cher et tendre super héros de mon cœur est devenu l’espace de 30 secondes le plus extraordinaire des Mamours, il a fait à son Cœur le jeu qui signerait l’arrêt total de sa vie de couple, le jeu installé et en main, il n’y avait plus que l'écran et le clavier qui comptaient.

Bon ! J’avoue ! Hier, je suis sortie pour aller à la nuit des musées (j’en parlerais demain), mais quel ne fut pas le dilemme qui s’imposait : sortir dans les musées, ou bien rester en mode croutonnade devant l’écran magique ? Je suis sortie, et il m’a fallut la plus grande volonté pour ne pas allumer le PC à 4h du matin quand je suis rentrée, mais j’y suis arrivée.

Il faut savoir que ce jeu a un pouvoir maléfique, celui de générer les dissensions (presque) sans précédent dans un couple. Lorsque j’étais au lycée déjà, c’était un sujet de discorde avec le copain de l’époque, aujourd’hui, rebelote, les cacas nerveux reviennent. Les cacas nerveux, c’est moi qui les fait dans le couple, et fidèle à ma précieuse puérilité (je tiens à mon syndrome de Peter Pan…), il est obligé de râler pour que je lâche la souris et le clavier, mais c’était sans compter les erreurs du jour…

Ce matin tout allait bien, les oiseaux ne chantaient pas et le temps était pourri, mais je ne comptais pas mettre le nez dehors. Diablo III marchait très bien, je pouvais me connecter, je pouvais jouer, je pouvais ignorer ostensiblement les suppliques de Mamour pour que je lui laisse l’accès au PC, la belle vie quoi. Casque vissé aux oreilles, main gauche prête à lancer mes sorts, cliquetant à tout va, j’étais heureuse. Mais, à 13h je n’ai plus pu ignorer le ventre qui criait plus fort que Mamour et il me fallut laisser « momentanément » mon clavier et ma souris et les remplacer par une poêle dans chaque main, les fourneaux m’appelaient… J’ai fait à manger sans trop rechigner, il m’a fait un joli cadeau et je me disais que la bouffe terminée, la table débarrassée et tout rangé, je pourrais me remettre à jouer. Oui, mais NON !!!!

Erreur 37, 33, 3003, plus de 3h à chercher à se connecter désespérément… Sainte-Trinité ou mystification Diablo-lique, même si ce sont des trois petits cochons, si Mélie entend encore parler de chiffre 3 (à 3 on saute ?), elle va péter un câble… Après avoir râlé contre le serveur, puis contre tous ceux qui ont téléchargé et à cause de qui on doit maintenant se connecter pour pouvoir jouer, je me suis mise à râler contre le Chéri d’Amour qui m’a empêchée de jouer un peu plus… Môsieur avait faim (comme toujours) et je lui en veux mortellement. En attendant, je crois que la seule solution, c’est d’aller poser un cierge pour que ça revienne enfin.

Bon, je parlerais un peu plus amplement de Diablo III plus tard, lorsque j’aurais un peu plus avancé. Pour l’instant, je ne pense pas que j’arriverais à être objective. Je suis encore dans cette faille spatio-temporelle qui m’a ramenée dans mes jeunes années et j’ai l’impression que je dois rendre un commentaire demain et que je ne pourrais jouer que lorsque j’aurais fait mes devoirs… Après le petit post sur la nuit des musées, un petit post Diablo III est en préparation, et en attendant, je vais profiter de ce bref retour à la vie réelle imposée par ces problèmes de serveur pour aller chercher de quoi manger au Chéri d’Amour, pour qu’il soit en forme pour le match de ce soir…

D’ailleurs, je me dis que c’est peut-être un signe… et si Montpellier marquait 3 buts ce soir… Non pas que j’aime le foot et que ça m’intéresse (les soirs de match, je me contente de m’emmerder en râlant quand ça braille trop), mais la tension régnant à la maison en attendant que le match commence est telle, que je n’ose pas dire, une fois n’est pas coutume, à l’encontre du foot. Et si vous ne priez pas pour l’équipe montpelliéraine, priez au moins pour qu’il n’y ait plus aucun problème de serveur chez Blizzard…  

mercredi 16 mai 2012

Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route? Pourquoi ce pourquoi?

L'autre nuit je n'ai pas dormi à cause d'un poulet...
Il va falloir que j'arrête de naviguer sur internet, ça me dézingue le ciboulot tout ça et après je passe ma nuit à cogiter sur des problèmes métaphysiques qui ne trouveront pas de réponses, la preuve, après une nuit passée à réfléchir à "Pourquoi le poulet à traversé la route?"  à cause de la-philosophie.com

Le sommeil qui a suivi cette insomnie à propos d'un poulet a été agité comme vous pouvez l'imaginer. C'était sanglant. J'en ai encore des frissons. Je marchais le long d'une route déserte, genre Route 66 comme dans les films américains, dans une pénombre dont je ne savait si elle présageait  l'aube ou le crépuscule. Je marchais seule sans que la situation onirique ne me pose aucun problème. La première chose que je me suis demandé en me réveillant c'est "Bordel! Qu'est-ce que je fichais là!". C'est con un rêve, mais je devais m'être encore une fois pommée ou mon GPS devait être HS, ou que sais-je encore?
Je marchais, sans but apparent lorsque je vis un poulet sur le bord de la route. Sans regarder il traversa et "Pafff! Le poulet"... Une voiture venait passer, et au lieu de lever mon pouce pour quémander une place au chaud et m'assurer d'arriver en quelque part dans ce fichu rêve qui n'avait ni queue (déjà bien louche, s'il avait été érotique ce rêve, j'aurais gagné ma place en HP)  ni tête. Je me demandais alors "Pourquoi le poulet a-t-il traversé la route?", sur une petite musique bien mélo, la pluie se mit à tomber, et alors que je me mettais à chouiner comme une cruche en prenant la chose écrabouillée et ensanglantée dans mes mains, j'adressais cette question absurde au ciel ténébreux qui semblait pisser sur ma tête. "Pourquoi?". Le sang que la pluie lavait se diluait comme du pastel sur le sol et regardait l'oeuvre du chauffard mystérieux, la chose était assez belle et finement arrangée. La tripaille nausébonde collée au sol avait été artistiquement par le hasard et rendait plus malheureux un ready-made offert lors d'épousailles.

L'esprit des nuées entendit mes pleurs et m'envoya ses émissaires pour répondre à ma question:

Baudelaire: Ce pataud poulet, prince des nuées poulaillers était incompris du bourgeois qui conduisait la voiture.
Oscar Wilde: Le poulet est tout à fait inutile. (pour reprendre le comm' de philocours)
Théophile Gautier: A présent inutile le poulet est devenu Beau, c'est donc de l'art.
Duchamp: Mais c'est pas son inutilité qui fait que ce soit de l'art! C'est que Mélie en le regardant trouve un intérêt esthétique aux arrangements hasardeux de ses tripailles sur le sol.
T.G: Casse toi pov' con!
B.: Nico! Sort du corps de Théophile!
D.: Laisse Charlie! Depuis que Nico a épousé sa Carlotta, Théo nous fait un dédoublement de personnalité.
TG: C'est pas ça! Il me fait rire avec son chiote...
D: LA FONTAINE!
Gad Elmaleh: Where is Brian the chicken?
Cyril Lignac: The Chikeneuh is in the kitscheune! Ou du moins il le sera s'il est pas trop esquinté! Avec une bonne petite sauce simple et facile...
Maïté: Meeeuh non! Une gousse d'ail dans le c*** de la volaille et au four Th7!
Bob Marley: Quoi?! Du THC?
Docteur Michel Cymès: Une gousse d'ail dans le c***... HAHAHA! Par contre Boby, je pense qu'il est question de cuisine et de thermostat, pas de Tétrahydrocannabinol, mais si t'en as, fait tourner à Nicole de Marseille...
Moi: Sauf que ça m'avance pas plus, pourquoi il a traversé ce put*** de poulet!

Après m'être réveillée ce matin, au lieu de me demander pourquoi le poulet avait traversé, je me suis demandé pourquoi cette question? Je pensais pas que rechercher quoi que ce soit là-dessus me conduirait si loin car finalement cette question n'est pas si anodine.

J'ai d'abord appris un nouveau mot :"mème". Car cette question est ce que l'on appelle un mème. Mon Petit Robert et Antidote sur mon pc ne connaissent pas ce mot, grosse fainéante que je suis, je n'avais pas envie d'aller péter à Delphe consulter l'oracle, alors je me suis tournée vers Google...

Le 1er mai dernier, le journal Le Monde publiait sur son site un article de Damien Leloup sur "Le mème, ou l'art du détournement humoristique sur Internet". Et voici que j'y trouve la fameuse définition mystère:

"Le mot, inspiré du grec ancien, a été inventé par le biologiste et spécialiste du comportement animal Richard Dawkins dans les années 1970. Dans son livre, The Selfish Gene, Dawkins postule que, tout comme les gènes transmettent des caractéristiques biologiques, il existe des éléments culturels qui se transmettent d'une personne à l'autre et sont, là encore comme les gènes, soumis à des mutations.
La définition de Dawkins est large, et peut s'appliquer à presque toutes les productions de l'esprit humain. Avec le développement du Web, le mot acquiert un sens plus restreint dans le langage courant : celui d'un objet culturel, le plus souvent humoristique, qui se diffuse très vite au sein d'une communauté en ligne, chacun des membres de cette communauté pouvant se réapproprier l'objet et en créer sa propre version."

Le sujet commence à devenir intéressant et avant de chercher qui a bien pu "pondre" en premier cette question, je continue à naviguer pour en savoir un peu plus sur ce phénomène. Finalement le mème est un buzz, un objet que les internautes vont s'approprier et qui vont bien souvent être détournés. Des "Chuck Norris Facts" au Keyboard Cats, on en a tous vus ou entendus parlé.

Le buzz sur internet est pourtant, quelques rares cas mis à part, synonyme d'existence éphémère, mais quand on regarde l'historique de cette question banale sur le net, on se rend compte que depuis les débuts du world wild web (l'histoire de sa naissance au CERN de Genève se trouve sur Commentçamarche ici) cette petite question a sommes toutes fait son bonhomme de chemin et lorsqu'on la pose à Google, il a plein de réponses à nous fournir.

Il semblerait que cette petite question hante depuis longtemps la toile comme les investigations menées dans roumazeilles.net le prouvent et où on apprend qu'en 1993 on trouve la question. Mais la petite question de prime abord fantoche n'a pas attendu que la toile se tisse pour faire parler d'elle et s'il faudra attendre le 21ème siècle pour qu'elle se propage sur les réseaux en français, dès la fin du 19ème il semble que les interrogations à propos de ce poulet existent déjà comme ils le disent sur Wikipédia. Mais comme je n'ai qu'une confiance modéré en Wikipédia dès que j'irais à la BU ou à la médiathèque je mènerai de plus amples recherches pour vérifier si ce mème trouve effectivement ses origines dans un journal américain du 19ème siècle : en 1847 dans le Knickerbocker, (un journal de New York) ou en 1892 dans le Potter's American Mouthly comme j'ai pu le lire sur certains forum comme ici. Je vais visionner les films L'odyssée de l'African Queen  et Drôle de frimousse pour essayer de repérer s'il est vraiment fait mention de ce fameux poulet...

En attendant d'avoir sous les yeux les origines indéniables de cette blague, je vais me contenter de ça. Si quelqu'un peut apporter à la "Feignââââsseuh" que je suis les preuves tangibles et de plus amples informations sur le sujet, je suis preneuse!  

jeudi 10 mai 2012

Projet en cours sur les Dermomagiques.

Présentation d'un projet qui prendra forme et grossira au fil des mois et des publications.

Les DerMotsFolies, ça prend du temps.

Machiavélique enseignant!

Des souvenirs d'enfance resurgissent et le machiavélisme de l'enseignant se dévoile à moi en lisant quelques articles sur Actualitte.com ...


Moi sur le lit dans la chambre en train de lire, nous sommes ma cousine et moi chez nos grand-parents et elle veut aller jouer aux chevaux dehors...
"Tu n'es qu'une marmotte de bibliothèque!" Ma cousine excédée de me voir la truffe constamment dans mes bouquins désirait comme toujours aller quiller un bâton entre ses jambes, comme beaucoup d'enfants, et dont le caractère pur et puéril m'interdit tous jeux de mots grivois (et pourtant ça me brûle les lèvres, ou les doigts).
Je crois que nous avions sept ou huit ans et je lisais une adaptation jeunesse de Pierre Grimal, pour cela j'en suis sûre, et j'avais une folle envie de faire manger mon livre à la petite fille piaffant près de moi. "Pfffff!". Elle me dérangeait. Réfléchissant que le gavage que je m'apprêtais à lui faire subir allait très certainement abimer mon livre.
"Allez, viens dehors!" À deux doigts du caprice, elle allait bientôt exploser si je continuais à faire comme si elle n'existait pas.
"On ne dit pas une 'marmotte de bibliothèque' mais un 'rat de bibliothèque'!" Sans plus de mots, sans relever les yeux et sans répondre à ses attentes, je ne lâchais pas mon livre. À cette époque, j'étais déjà insupportable, j'adorais reprendre les gens pour étaler ma science et mon jeu favori consistais à rendre folle ma cousine germaine. Elle s'est énervée et a voulu m'insulter, chose que j'attendais, je tairais les mots que je lui ai assénés et qui l'ont faite pleurer, mais c'est jour là que ma grand-mère m'a rabrouée en m'expliquant que les mots pouvaient faire mal et que je ne devais pas être méchante avec ma cousine. Pour me faire pardonner, la punition imposée fût d'aller jouer avec ma cousine dont les larmes séchèrent instantanément dès lors qu'elle eut son balais équestre entre les cuisses.
J'étais en train de lire un livre sur la mythologie grecque et je voulais donc que l'histoire que nous jouions se passe en ces temps antiques au milieux de dieux et de héros. Elle était fan de Docteur Queen, de cheveux et ne se souciait pas de la cohérence des histoires qu'on mettait en scène. Elle voulait être le Docteur Queen et me disait d'être ce que je voulais, on s'en foutait. Mais bien sûr que non on s'en foutait pas! Elle voulait que des personnages d'Amériques rencontrent des personnages mythologiques, c'était inadmissible pour moi. si j'avais été en train de lire un livre sur le Nouveau monde, il y a fort à parier qu'aucune dispute ne serait à nouveau intervenue ce jour là. Mais dès mes premières lectures, mon goût se porta vers la mythologie grecque, puis romaine et ce qui ne fût qu'un sujet de discorde anodin entre deux enfants, était peut-être en fait les prémisses d'un trait de caractère qui n'irait qu'en se renforçant.


L'ActuaLitté d'hier matin portait sur "l'influence réelle des personnages de roman sur notre vie". On y apprend que la lecture n'est pas un acte anodin et que le lecteur, parce qu'il s'approprie l'histoire et la vie du personnage, parce qu'il s'identifie à lui, peut voir ses opinions changer et être influencé dans ses actes. La preuve en est peut-être ma fascination toujours d'actualité pour l'antiquité et Dionysos que je me suis fait graver dans la peau. J'aurais peut-être été une personne complètement différente si mes lectures de jeunesse et d'étudiante avaient été toutes autres.
La lecture développe l'empathie, ce dont je suis sûre, bien que la petite anecdote ci-dessus ne prête pas y croire, la lecture "améliore sensiblement notre capacité d'empathie avec les autres et de nous connecter à quelque chose de plus grand que nous-mêmes" (un article plus ancien, toujours sur ActuaLitté, vient relayer les propos de Keith Oatley, un romancier psychologue, que je viens de citer). 


La lecture aurait donc un impact puissant sur les lecteurs et le travail de l'enseignant qui choisit les textes qu'il va faire étudier, bien souvent des textes qu'il aime, parce qu'il est plus facile de transmettre quelque chose que l'on aime, vont modeler les petites caboches de la forêt de têtes blondes, angéliques et innocentes qui sont devant lui. Si les lectures modèlent l'esprit et que l'enseignant offre des textes qu'il aime, n'est-on pas en droit de se dire qu'il est en train de modeler à son image ces enfants et adolescents qui sont face à lui? L'enseignant à une lourde charge sur les épaules, il à la responsabilité de donner goût à la culture et au savoir à ses élèves en les aidants à devenir eux-même et forger leurs propres idées et représentations. Mais à la lumière des articles parcourus hier, je me dis que mon plan machiavélique de faire de mes élèves des mini-moi comme je leur dit tout le temps, est peut-être un acte plus répandu bien qu'inconscient. 
"Si beaucoup d’adultes imaginent qu’une éducation soigneuse et des conseils rationnels incitent les adolescents à mieux se contrôler et à se conduire raisonnablement, ces récentes découvertes démontrent l’impulsivité propre à beaucoup d’adolescents, la difficulté qu’ils ont à se maîtriser et à contrôler leurs réactions. Il est ainsi illusoire d’espérer convaincre les jeunes adolescents à l’aide d’arguments abstraits."
Lors d'une conférence à Ambatoroka le 7 mai dernier, le professeur Michaud nous expliquais qu'être rationnel envers un adolescent ne servait à rien (sans dec'?...), on connait déjà les étapes de développement du cerveau jusqu'à l'âge adulte, et on sait déjà que le cerveau de nos Loulous adorés n'a pas terminé de se former et donne des indices sur les comportements mystérieux de l'adolescent comme cet ancien article de "Au bistro du coin" en fait état. Stephanie BURNETT et Sarah-Jayne BLAKEMORE  lors d'une conférence au Collège de France sur le "Cerveau social à l'adolescence" concluaient en disant ceci: 
"De nombreux facteurs sont responsables des changements complexes intervenant dans le comportement social et la conscience de soi durant l’adolescence. Les hormones, les gènes et l’impact psycho-social des changements physiques de la puberté y contribuent sans aucun doute, tout comme les expériences qu’un individu ne cesse d’engranger avec différentes personnes et dans différentes situations sociales. Et, bien que la science ait encore peu à dire sur ce sujet, les décisions quotidiennes qu’un adolescent choisit de prendre doivent certainement modeler l’intelligence sociale chez l’adulte."
On ne l'oublie jamais, les enfants et adolescents qui sont dans nos classes seront un jour des adultes, des adultes qui seront peut-être des acteurs de la vie sociale et intellectuelle de leur pays et l'enseignant est celui qui tient entre ces mains une espèce de pâte à modeler, plutôt grise que blanche si j'en crois mes lectures. L'adolescent est un être empathique mais surtout un être en devenir et je me dis que je vais continuer à former des mini-moi et espèrent qu'ils dirigeront le pays un jour. Pour que les futurs dirigeants de ce beau pays que je vis soit à mon avantage je suis en train de mettre en place un plan diabolique pour mettre en marche mon Utopie, je vais INFILTRER les commissions qui se chargent de créer les programmes scolaires et OBLIGER les enseignants à proposer quelques lectures à leurs élèves, abrogeant par la même occasion la liberté pédagogique qui m'est chère, mais on ne bâtie pas une Utopie sans sacrifices...


Tous les élèves devront avoir lu Michel Onfray et connaître par coeur la chronique du mois de mai 2012.
Tous les élèves auront eut à lire un témoignage poignant d'un enseignant débordé et à bout de nerf dans sa classe, avec un peu de chance, la magie de l'empathie fera son effet et se transformerons en petits anges avec nous.
Tous les élèves devront lire mes blabla et mes délires pour que la même folie les animes et qu'un monde parfait pour moi puisse enfin naître, un monde constitué de milliers de personnes comme moi. Peut-être qu'on se sentira alors moins seules avec ma meilleure amie...


Le programme n'est encore qu'au stade d'ébauche, mais je vais tout faire pour mettre en oeuvre ce plan machiavélique et je forcerais les choses pour que l'amour et les bisous deviennent la norme entre les personnes, et je n'ai pas honte, j'assume le côté gnangnan et bisounours de ce petit délire.

lundi 7 mai 2012

J'ai pas la gueule de bois, mais j'ai mal à la tête quand je vois les propos de certains!


Ce matin, la France s’est réveillée avec un nouveau Président à sa tête, mais je me demande si certains ne l’ont pas perdu, la tête…

Je ne remets pas en cause la beauté de pouvoir parler librement de ses convictions politiques et partager avec le plus grand nombre ses idéaux, mais faites-le dans le respect d’Autrui ! Il y a une large différence entre donner son idée sur un sujet et faire preuve d’irrespect et lorsqu’il s’agit d’attaquer « l’adversaire », faites-le avec tact, grâce, humilité et intelligence. Quelle est donc cette France où on traite de con celui qui ne vote pas comme nous ? Voulez-vous des gourdins, des battes, des fouets et des martinets pour corriger les gens lors des législatives pour lesquelles la campagne a été lancée dès la fin du premier tour ? Certaines violences verbales n’ont fait que révéler le barbarisme et l’étroitesse d’esprit de certains et je ne me rabaisserai pas à les reléguer sur ce blog, il suffit à chacun d’aller voir sur les pages facebook, twitter et autres lieux d’expressions sur la toile pour en avoir d’éloquents échantillons. Et si certains traits d’esprit d’internautes, facebookiens et gazouilleurs, de tous bords, ont su me faire sourire par leur intelligence et leur esprit, j’ai bien plus souvent pleuré à la lecture de basses invectives et sales insultes qui ont agressé mes yeux et blessé mes idéaux.

Je ne suis pas de droite, et je ne sais pas si je suis de gauche, mais je sais que je suis une utopiste humaniste, ou du moins je m’efforce d’être humaniste dans mes idées et mes actes. Si j’ai une confiance toute relative en ce que fera notre nouveau Chef d’État, si je ne suis pas sûre que le changement interviendra vraiment, je préfère le juger à ses actes en tant que Président plutôt qu’à ses paroles. Beaucoup devraient en faire autant, car si on les jugeait uniquement à leurs paroles, pour sûr, beaucoup ne figureraient plus parmi mes amis.

Comme disait Coluche dans L’Horreur est humaine, « La droite a gagné les élections. La gauche a gagné les élections. Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections ? » et j’ose espérer que le peuple aura gagné hier, mais ce qui est sûr, c’est que ce ne sont pas l’humilité, le respect et la sagesse qui ont gagnés.

Pour ma part, je rêve d’un triumvirat, d’un conseil de sages ou d’un président philosophe et humaniste qui aime le peuple et la France autant que nous pour le diriger. Laissons une chance à notre nouveau chef d’État d’être ce sage philosophe gouvernant à défaut de voir les deux autres utopies devenir réalité.

samedi 5 mai 2012

Belle rencontre du jour.


J’aime les rencontres, et en ce moment, j’en fais d’intéressantes, succulentes, amusantes, enivrantes et merveilleuses. Rencontrer un amoureux de la culture qui la partage plus que ce qu’il l’étale, partager avec d’autres quelques mots sur un Exquis Cadavre, revoir un ami avec qui était avec moi en 3ème3 au collège de Saint-Gely du Fesc et me rendre compte qu’il est toujours énervant d’entendre que je n’ai pas changé physiquement, mes tatouages mis à part … Ces derniers temps ont été riches et attrayants. Aujourd’hui j'ai fait une nouvelle rencontre, j’ai rencontré un auteur, mais j’ai surtout rencontré son œuvre et j’en suis, là encore, fort heureuse.

Je dois le dire avant de commencer, je n’aime pas vraiment la poésie, Pierre Louÿs et ses Chansons de Bilitis mis à part. Rares sont les recueils qui arrivent à garder mon attention pleine et intacte de bout en bout de la lecture, et pourtant, agréable surprise, aucun ronflement (oui, je ronfle), pas de tête qui, sous le poids d’une mystérieuse force, se met à dodeliner puis tomber, aucun filet de bave venant souiller par l’effet de la gravité mon polo (je sais ce que vous vous dites, celle-là, elle a l’air sexy quand elle dort…)  

J’ai apprécié l’œuvre et je le dis avec la plus grande sincérité qu’il soit, parce que ça n’était franchement pas gagné vu mon goût peu prononcé pour la poésie. En bonne amoureuse des lettres, ce désamour est quand même relatif, je vous rassure. J’en rajoute et j’exagère, mais on excusera ce piteux effet de manche, je tiens vraiment à mettre en valeur Ombres et lumières d’outre temps de Luc Valéro. Vous pensiez que le titre n’arriverait jamais hein ? Piteux effet là encore, je réglerai mes problèmes avec la stylistiques une autre fois, comme dans une pièce de théâtre où le protagoniste se fait attendre, je ménage mes effets, mais on y arrive...

Sans transition donc, parlons de ladite découverte du jour. Ombres et lumières d’outre temps de Luc Valéro est une œuvre touchante. Dix textes offerts à la lecture par un auteur (encore) inconnu à ses parfaits inconnus de lecteurs ; dix textes qui nous invitent à nous interroger sur le temps, qu’on ne perd pas à les lire, le temps qui passe, le temps des mots, le temps des pensées ; dix textes qui nous invitent dans de douces déclinaisons grammaticales et métaphysiques du temps.

Extrait de “Composition”



« Je suis parti si peu *
De ce présent relatif
Imparfait
Loin du passé,
Loin du future
Vers l’infini
Je suis parti
Nous sommes partis**
[…]”



Louanges éternelles livrées à ces femmes que l’on n’oublie pas, ces vers sont un doux divertissement pascalien et la mort dont il peut être question ici n’en est plus une. Au même titre que les Égyptiens qui attribuaient une puissance magique au nom sa lecture et qui gravaient le nom des défunts dans la pierre pour que chacune que des lectures qui en sera faite fasse vivre l’être disparu, le lecteur aimera faire vivre de sa lecture cet hymne à l’amour.

Parlez-moi d’Alexandre le Grand et je tombe amoureuse ! « Du Taurus vers la mer » je me suis laissée emporter par les mots qui coulent ici sans heurt ni anicroche. Alexandre, dont le nom est gravé dans ma chair, « Eut envie de se baigner/ Dans le Cydnus et faillit s’y noyer./ Cela n’aurait pas empêché/ La terre de tourner/ Le temps de s’écouler/Le Cydnus de couler/ Du Taurus vers la mer. » et si vous vous ne décidez pas de vous plonger dans cette œuvre, la terre ne s’arrêtera pas de tourner, mais je vous invite à naviguer dans ce recueil avant que le nocher des Enfers ne vous fasse effectuer votre dernier voyage. Le temps passe et il passe vite les amis, alors passez-le à lire.


Et si l’envie vous prenait de vous le procurer ; cliquez et cliquetitez d’un clic sûr et assuré sur l’image que voici :


* Et c’est alors qu’on appréhende le merveilleux vers lequel la lecture de la poésie à voix haute nous transporte. Mention très bien pour le jeu de mot qui m’arracha un tendre sourire amusé.

** Moi je dis que ce texte va très certainement se retrouver dans un de mes corpus à étudier en classe.


vendredi 4 mai 2012

Nouvelle page pour les Dermomagiques

En attendant que les pages en cours de création soient publiées (j'ai eu beau laisser mon ordinateur allumé plusieurs nuits durant, aucun lutin n'est venu faire mon travail...) quelques blabla liminaires sur la décision de se faire un tatouage et les idées reçues qui courrent encore.

Aller aux Dermomagiques de Mélie

jeudi 3 mai 2012

Un moteur de recherches pour les livres numériques.

Je ne me suis pas encore mise aux livres numériques, mais ce moteur de recherches bien pratique devrait en aider plus d'un. Vous pouvez tester U.ki en version bêta et juger par vous-même. Son utilisation est assez simple, on tape une recherche, quelques suggestions s'affichent et il nous suffit de faire glisser les étiquettes sur la gauche pour afficher les résultats des différentes plateformes. Comme remarqué sur ebouquin.fr, on regrette quand même de ne pas pouvoir comparer les prix. Mais il faut être indulgent avec cette version toute jeune, et on ne peut qu'espérer qu'elle évolue dans le bon sens.



Personnellement, cette adresse est maintenant dans mes favoris, car si je ne me suis pas encore mise à la lecture numérique, je compte bien sauter un jour le pas. Depuis que les premières tablettes sont sorties, je fais des caca nerveux régulièrement à Mamour pour qu'on investisse enfin. Oui, comme beaucoup de femmes et comme beaucoup d'enfants "presque unique", je suis une adepte du caca nerveux régulier. Le principe est simple, casser les pieds de Mamour avec ce que l'on désire pour le faire céder, la posologie est simple : une bonne dose matin, midi et soir. Vu le temps qui s'est écoulé depuis les premières sorties de tablettes, vous devez vous douter que cette pratique n'a pas d'effet immédiat... Il m'aura presque fallut deux ans pour avoir un chien en répétant à toutes heures de la journée "Je veux un chien...", donc je ne désespère pas en ce qui concerne ladite tablette... En même temps j'ai déjà deux ou trois autres caca nerveux sur le feu, je pense que changer de gazinière est plus attrayant pour Mamour et son bidou.

Bon, même si la lecture numérique me tente, je ne compte pas délaisser mes premiers amours, les livres, je suis bien trop accro. L'objet livre me fascine tout autant qu'il m'enchante. Si j'aime lire les livres, c'est tout d'abord pour leur contenu, mais pas seulement. Je fais partie de ses gens qui collent leur nez sur l'objet pour se laisser enivrer par le parfum particulier de chaque édition et qui tomberaient presque en pâmoison en caressant lors du contact tactile du papier dont le grain et la finesse varient comme le parfum en fonction de l'édition, la collection et "le vécu" de l'oeuvre en main.

mercredi 2 mai 2012

Les dermo-folies s'expatrient.

Comme un chien qui aime pisser aux quatre coins de la toile, je distille mon blabla un peu partout sur la toile, les dermo-folies de Mélie changent d'adressent, à défaut de suivre l'odeur, suivez le guide. J'offre à se blabla un espace juste pour lui tout seul.

Les dermo-magiques de Mélie c'est ici.

mardi 1 mai 2012

Tropa Tornals et Zoolians, Médiévales 2012 à Notre-Dame de Londres (34), juste génial!

On a prié, on a dansé nus en rond autour d’un cercle de feu en récitant des incantations et on a pu aller voir notre spectacle. Hier soir, nous devions aller à Notre-Dame de Londres pour voir un spectacle, gratuit, lors des Médiévales, dans la cour du château.
Arrivés un peu avant, on a bavardé avec les deux ou trois exposants qui étaient là, on a bu de l’hypocras (encore… mais cette fois-ci c’était du rouge) et on a attendu que tout cela commence. Le spectacle était génial, mis à part quelques irrespectueux qui ont jugé bon de parler à haute voix tout le temps de la représentation, le spectacle était magique.


Je n’ai pas parlé hier de la Tropa Tornals, je vais le faire rapidement maintenant. La Tropa Tornals est une troupe de gentils troubadours, pleins d’humour, qui partagent avec joie et avec nous, musique et spectacle de jonglerie. Les « revenants » m’on donné fichtrement envie d’y revenir et la preuve, hier soir, après les avoirs écoutés aux Matelles, nous sommes allés à Notre-Dame de Londres. Donc je n’ai qu’une chose à dire, si vous avez l’occasion d’aller les voir n’hésitez pas, vous vous amuserez autant que ce qu’il semble le faire eux, une mise en garde ceci dit, leurs sourires sont contagieux et les « morositeurs » et « tireurs de tronchitude » de service, passez votre chemin.


C’était au tour des Zoolians de faire leur « chaud », de la lumière, du feu et des flammes, malgré quelques gouttelettes qui se sont invitées, ça ne sentait pas le pétard mouillé tout ça. Et si on ne pouvait que déplorer l’absence d’une scène ou d’une estrade pour ne pas perdre une miette de la scénographie qui savait gérer son espace, je suis retombée en enfance le temps du spectacle « Origine » qu’ils nous proposaient. Tout s’est bien passé, leurs costumes à la « heroic fantasy » et leurs cheveux n’on pas pris feu (je crois qu’ils sont nés ignifugés d’ailleurs, nos poils se hérissaient quand on les voyait passer la flamme sur leurs bras… et ça sentait même pas le cochon grillé) et personne a fait pipi au lit (on le sait tous, quand on jour avec le feu on fait pipi au lit, en tout cas c’est ce que ma maman me disait pour pas que je m’amuse avec…). Je vous conseillerais donc là encore d’aller les voir si vous le pouvez, pour ma part je n’hésiterais pas une seule seconde.


On a donc passé une soirée géniale encore une fois et lorsque le cœur m’en dira, peut-être que je parlerais du spectacle et des arts à l’époque médiévale, un sacré morceau de blabla là encore. Pour l’heure je dois lâcher mon ordinateur, mon chien me réclame désespérément une promenade, je lui mets donc sa laisse et on va faire un petit tour.